Comportement social
Randocrocus M. est majoritairement un transhumant.
Une bonne part des variétés observées sont allogènes et se regroupent à
des périodes précises de l'année pour sacrifier à leurs rites graphiques,
rejoignant dans l'alpage quelques variétés autochtones telles que
Randocrocus M. béatriça, Randocrocus M. emelina, Randocrocus M. frédicus ou encore Randocrocus M. emmanuelus.
Randocrocus M. est un semi grégaire. En périodes de productions graphiques
le groupe s'organise autour d'un chef de meute (voir Randocrocus M. pastorae frédicus).
Celui-ci diffuse sa connaissance du biotope (alpages et bistrots)
aux membres de la horde.
Reproduction
Inconnue.
Il a pu être observé que quelques variétés semblent
transhumer en couple (Randocrocus M. christiana et Randocrocus M. jeanfrançus R.).
En tout état de cause, Randocrocus Maurienni ne se reproduit pas en captivité.
Habitat
En période de transhumance l'espèce occupe des terriers,
simples ou doubles.
Au contraire d'autres espèces alpines (e.g. Marmota marmota)
qui dispersent leurs terriers dans l'écosystème, l'habitat de Randocrocus M.
est regroupé dans des concentrations appelées CIS (Crocus
Inspiratus Stabulum). Ces structures apportent le gîte, le couvert.
Et souvent le boire...
Alimentation
Bizarrerie scientifique, Randocrocus Maurienni ne monte pas à l'alpage pour y
brouter. La horde transporte ses victuailles depuis les vallées,
dans de petits sacs blancs appelés, en patois local, des picnic
(s'agissant d'une langue purement dialectale, la graphie n'est pas
assurée).
Activités
N'ayant pas (cf. paragraphe précédent) à assurer sa subsistance,
Randocrocus M. occupe ses journées à l'herbe à dessiner et peindre.
Un peu comme les bovidés ruminent.
Sa fibre écologique étant particulièrement développée (ce qui suffirait
à distinguer l'espèce de l'Homo sapiens vulgaris), Randocrocus M.
n'abandonne pas ses productions à la montagne mais les collecte dans
des carnets qui seront redescendus au gîte.
Le soir venu, les productions de la journées font l'objet de rites
mystérieux. Nous n'avons pu déterminer avec certitude si
Randocrocus M. pratiquait quelque religion plus ou moins primitive.
Ces cérémonies laissent à penser que oui ; un officiant
(le chef de meute) énonce quelques doctes paroles,
« Les verticales ne fuient jamais ! »,
tandis que les assistants, recueillis, opinent en consommant une
liqueur sacrée appelée Génépi.
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