Randocrocus Maurienni comporte un grand nombre de sous-espèces, toutes avec leurs spécificités. L'enquête a pu identifier un certain nombre de variantes présentées dans les fiches ci-dessous. |
Mille mercis à Karine pour les croquis illustrant cette rubrique...
Honte à tous les autres, nous n'avons pas de portrait de Karine. |
Randocrocus M. emelina
De fait, il est très difficile à l'observateur profane de reconstituer après coup les transhumances de Randocrocus M. emelina à partir de l'étude de ses productions.
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Randocrocus M. emmanuelus
De toutes les sous-espèces de Randocrocus M., Randocrocus M. emmanuelus est un prédateur de l'homme (Homo sapiens sapiens) en général et en particulier de la variété Homo sapiens touristus.
Sous couvert d'activités graphiques, Randocrocus M. emmanuelus se tapit dans
les villages, défilés et autres canyons, et bondit sur l'imprudent
touriste fortuné pour lui délivrer ses prestations.
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Randocrocus M. béatriça
De nombreuses légendes courent à son sujet, en pays de Maurienne. On rapporte que des promeneurs auraient aperçu Randocrocus M. béatriça arpentant les alpages, un ordinateur portable à la main. Ceci n'a pu être confirmé, nos enquêteurs n'ayant pas suffisamment forcé sur la Roussette de Savoie... |
Randocrocus M. jeanna
Ses profondes connaissances des fauves et grands prédateurs, alliées à une documentation de survie digne d'un commando de l'U.S. Marines Corp, font que la horde objet de la présente étude n'a pas eu à déplorer la moindre perte par attaque d'ours sauvages (Ursus ursus) et a su tenir les escadrilles de cygnes hors de ses couloirs aériens. Les historiens s'accordent à reconnaître que si les légions romaines avaient disposé de Randocrocus M. jeanna, elles auraient tenu tête aux éléphants d'Hannibal. |
Randocrocus M. carina
Ou parfois une sieste...
Aguerrie aux à pic les plus abrupts, des rumeurs locales
prétendent avoir vu Randocrocus M. carina descendre des parois en rappel,
le carnet sous l'aisselle et le crayon entre les dents.
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Randocrocus M. aurélia
Comme chez toutes les espèces, et Randocrocus Maurienni n'échappe pas à la règle, la femelle est sensiblement plus subtile et raffinée que le mâle, Randocrocus M. aurélia sait donc assurer des moyens logistiques décents, laissant au chef de meute le soin (si l'on peut dire) de véhiculer des membres de la horde dans une ambiance d'essence brûlée. |
Randocrocus M. karina
Randocrocus M. karina se rattache à la famille générique Randocrocus Aquarellae et est, de ce fait, grande consommatrice d'eau. L'observateur augmentera donc ses chances de succès en la cherchant près des points d'eau : lacs, torrents, robinets du bar. À noter que Randocrocus M. karina utilise l'eau essentiellement pour ses productions graphiques, plus rarement pour sa propre consommation. |
Randocrocus M. brigitta
Il n'en est rien. Également rattachée à la famille Randocrocus Aquarellae, Randocrocus M. brigitta sait affiner ses productions sans se laisser démonter par l'agitation erratique du troupeau qu'elle sait tempérer par de multiples distributions des friandises dont elle est toujours pourvue. De toutes les variétés observées, Randocrocus M. brigitta semble être la seule à avoir une activité nocturne. Regagnant assez tôt son terrier, au crépuscule, elle aligne ses productions (opus nocturnae) à l'aube tandis que le reste de la horde peine à s'ébrouer.
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Randocrocus M. jeanfrançus C.
L'espèce produit lentement. Mais sûrement.
Une particularité qui passionne l'ethnozoologue est sa faculté
de mimétisme. En alpages Randocrocus M. jeanfrançus C. masque ses activités
graphiques par l'utilisation d'accessoires tels que pliant,
chapeau de paille, qui de loin vont lui donner l'apparence
d'un pêcheur (Homo sapiens piscivore) et ainsi mystifier
l'observateur non attentif.
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Randocrocus M. frédicus
Passionné par l'étude des individus, Randocrocus M. frédicus abandonne les
villes et leur foule, en période de transhumance, pour parcourir
les vallées subalpines - quasi désertes - et s'installer
face à des paysages sublimes, en quête de personnages à immortaliser.
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Randocrocus M. christiana
En effet, de petite taille au matin Randocrocus M. christiana voit son volume augmenter au fil de la journée en raison des multiples polaires et autres survestes qu'elle superpose, empruntant même parfois aux autres membres de la horde. Toujours pour des raisons thermiques, il est exceptionnel que l'on puisse observer Randocrocus M. christiana à plus de 2500 m d'altitude, et jamais dans les zones de glaciers. |
Randocrocus M. jeanfrançus R.
Curieusement, il a été observé que la variété Randocrocus M. jeanfrançus R. peut être amenée à former des couples avec Randocrocus M. christiana. Compte tenu des différences de métabolisme des deux sous-espèces, la manière dont peut être géré le réglage de température du terrier commun reste une énigme scientifique. |
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Dernière mise à jour : 01-11-2005 12:22 |