Le graffiti, expression graphique sur un support a priori non prévu à cet effet, existe depuis l'antiquité. Il s'est beaucoup développé ces dernières décennies, peut-être en raison du nombre croissant de supports potentiels en milieu urbain, vieux murs, entrepôts abandonnés, etc.
C'est la partie « officielle » de la discipline. Les artistes ou collectifs utilisent des supports dédiés avec l'aval des autorités municipales. Parfois il peut même s'agir de commandes.
Les résultats sont des décorations très élaborées, l'absence de contexte clandestin laissant aux artistes le temps de peaufiner leur travail.
C'est la version « wild style » du graphisme de rue, activité par essence clandestine et donc essentiellement nocturne.
Faute de temps, clandestinité oblige, les surfaces sont petites et les techniques utilisées, collages, pochoirs, permettent une grande rapidité d'exécution. Plus qu'une décoration urbaine élaborée, il s'agit d'un clin d'œil aux passants.